Bywater Call (Can) Rock (Rapport Français) De Bosuil Weert (20-10-2023) reporter & photo credits: Paul Jehasse info band: Bywater Call info club: De Bosuil © Rootsville 2023

Dans le Bosuil déjà bien rempli avec un peu de retard nous apprenons qu’il y a une première partie. Ici il s’agit d’une très jeune chanteuse prometteuse Emily Hill. Elle possède déjà de belle référence comme citation : « Il n’y a rien de plus charmant à voir qu’un nouvel artiste avec une « vieille âme ». « Emily Hill insuffle une énergie jeune et émouvante dans le Blues avec un son impertinent et doux » (Pam MacBeth: star country & western américaine).

En effet accompagnée par clavier, batterie, basse et guitare, elle donne une partition musicale à peaufiner mais énergique et joyeuse « Bar Tender » et une douzaine d’autres chansons dont deux très beaux slows blues avec notamment « Woman ». Je crois que le public à apprécié.

Mais nous voici déjà vers les 22 heures et le temps de changer de matos, voici enfin nos préférés, que nous sommes venus revoir après qu’ils soient passés par Spirit de Verviers ; j’ai nommé les canadiens de Bywater Call.

Après une tournée triomphale aux Royaumes Unis, ils repassent la manche pour nous enchanter les oreilles avec leurs fabuleuses chansons. Meghane Parnell au chant - Dave Barnes à la guitare slide - Les cuivres, Stephen Dyte à la trompette et Julian Nalli au sax - Bruce McCarthy à la batterie - Mike Meusel à la basse - John Kervin aux claviers.

Ces 7 musiciens sont vraiment des extraterrestres par les temps qui courent, je croyais avoir tout entendu mais nom - « High Level » - ils donnent ici à WEERT une autre dimension d’un concert de blues, qu’il soit agrémenté de rock ou pas. Les qualificatifs élogieux ne suffisent plus à rendre par écrit, se qu’on entend sur place.

Ils commencent par un doublé en fondu avec « Bring Me Down » et « Ties That Bind », et là on sait déjà que le public est tout acquit à leur cause (des sourires, des cris des applaudissements fusent de partout). De leur dernier EP «  Beyond The Doorway », ils lancent déjà « Sweet Maria » qui est un peu mon petit faible et suit immédiatement du même « ep » « For All We know ». La barre ne cessera de monter avec deux morceaux de leur premier album avec « Talking Backwards » et « Silver Lining ». « Fals Away » vient ensuite pour défendre leur deuxième album « Remain ».

Nos yeux et nos oreilles ne sont plus suffisants et nous avons peine à suivre Dave avec son doigté « slide », les deux cuivres Stephen à la trompette et Julian au sax qui combattent avec virtuosité donnant un hymne jazzy et funky remarquable, mais quelle vigueur. Le duo batterie (Bruce) et basse (Mike) impriment un rythme endiablé formidable. John aux claviers intervient toujours au bon moment donnant une dimension plus fluide à l’ensemble. Et que dire de celle que je n’ai pas encore nommée, Meghan, car par sa prestation scénique elle éblouit les moins fervents et pousse à l’excès une voix prodigieuse de force et de mélodie calculée et d’une fervente puissance.

« Arizona » et « Turn It Out » sont performés avec vigueur aussi. Puis du nouveau cd « As If » est aussi très bien rendu. Mais encore ici le Band fait tourner les têtes, les musiciens s’entrecroisent, changent de place sur la scène et tout semble normal pour eux, comme si ce naturel était leur lot. Le morceau de Stephen Stills est aussi joué de belle façon et réjouit la foule qui est véritablement en délire.

Nous auront encore droit à « Left Behind » de « Remain », mais j’ai dû en oublié car le rappel est très long et je ne sais plus très bien où j’en suis mais je suis heureux, c’est ce que la musique peu nous offrir de mieux pour le moment en tout cas. La bande des « sept » est vraiment pour moi un « Band » hors du temps.

Un top moment musical !!!